Meurtre crapuleux à Tambacounda : Bineta Camara, une fille voilée de 23 ans a été violée et tuée samedi soir chez elle, à Tambacounda dans le quartier de Sara Guilèle. Un crime crapuleux qui a plongé tout le pays dans la consternation ce week-end. La victime, fille du directeur général de l’Agence de développement local (ADL), Malal Camara, gérait le magasin de tissus de sa mère après avoir obtenu son diplôme à l’École supérieure polytechnique de Dakar. Au moment des faits, elle était seule chez elle. Sa maman étant en Chine dans le cadre de son commerce et le vigile de la maison sorti dîner. Une autopsie a été réalisée et transmise au parquet. Une enquête a été ouverte pour mettre la main sur l’auteur ou les auteurs de ce crime immonde. Le vigile a ainsi été arrêté pour audition.
Hier aussi, dimanche, un autre corps d’une femme sans vie a été découvert au marché de Ouakam. La victime, âgée d’une quarantaine d’années a été retrouvée dans son plus simple appareil.
Limitation du mandat des maires : “Permettre à d’autres élus de s’éterniser au pouvoir ne contribue pas au rajeunissement de la classe politique et crée l’immobilisme”, cette forte conviction est de Mbaye Dione, Secrétaire général de l’Association des maires du Sénégal (AMS) qui s’exprimait hier sur iRadio. Le maire de la commune de Ngoudiane pense qu’il urge de s’acheminer vers une globalisation de la limitation des mandats comme celui du président de la République.
Dialogue national : La majorité présidentielle rejette les choix du Pr Babacar Guèye du Cosce et Mazide Ndiaye de Pacte désignés par l’opposition pour conduire les concertations. L’annonce a été faite par le ministre de la Microfinance, Zahra Iyane Thiam, invitée hier du Grand Jury sur Rfm. La responsable apériste trouve la démarche incohérente. “Il nous a été proposé, martèle t-elle, des personnalités de la société civile que nous avons récusé parce qu’elles font partie intégrante du dialogue politique. Le Cosce et le Pacte siègent au même titre que l’opposition. Ces personnalités proposées ne peuvent pas diriger le dialogue au motif qu’elles ne sont pas neutres”.
Dialogue national bis : Pour sa part, Ndiaga Sylla, expert électoral invité de Objection sur Sud fm, ne veut pas se contenter de la seule mise sur pied d’une commission cellulaire avec une personnalité indépendante pour la diriger. L’expert électoral prône la restauration de la confiance à travers un Code consensuel comme celui de 1992. Ainsi, pour rassurer les acteurs, M. Sylla soutient qu’il est possible d’envisager de sortir la DAF et DGE de la tutelle du ministère de l’Intérieur et faire en sorte, qu’elles soient une administration autonome.