Bineta Camara inhumée : Bineta Camara, la jeune fille de 23 ans tuée samedi soir chez elle par strangulation a été inhumée hier aux environs de 10h 30 dans le cimetière de Sara Guilèle à Tambacounda. La famille, les autorités administratives et judiciaires et les populations ont tenu à l’accompagner dans sa dernière demeure. L’émotion était ainsi à son comble et les populations de la localité ont décidé d’organiser le 26 mai prochain une marche pour protester contre l’insécurité et les violences faites au femmes. Pape Alioune Fall, le présumé meurtrier, qui est passé aux aveux, est, lui, dans les liens de la prévention.
Peine de mort : Avec la série de meurtres qui défraient la chronique ces derniers jours, le débat sur la réhabilitation de la peine de mort refait surface et alimente les salons. Pour M. Mamadou Saliou Sow, Secrétaire d’État chargé de la Promotion des droits humains et de la Bonne gouvernance, “le Sénégal ne peut pas rétablir la peine de mort, mais l’État fera son travail d’identification de personnes coupables de crimes jugés atroces pour les traduire en justice”. Le Secrétaire d’État fonde son argumentaire sur le fait que la peine de mort n’est plus appliquée au Sénégal depuis 1967 et qu’elle a été abolie à la faveur du vote d’une loi par le Parlement le 10 décembre 2004.
La folie de la toile : Le sieur Ousmane Mbengue apprendra à ses dépens qu’il y a des limites à ne pas franchir sur les réseaux sociaux. Pour avoir posté sur son compte Facebook à exterminer certaines femmes sources de nos maux, selon lui. Des mots de trop qui lui ont valu d’être interpellé, mardi matin, chez lui à la Cité Sipres 2, par les pandores de la brigade de recherche de Colobane pour “appel au meurtre”, “incitation à la haine” et “injures publiques via les nouvelles techniques de l’information et de la communication. Il répondait ainsi à une publication d’une femme qui dénonçait les violences faites dernièrement aux femmes. Pour cette imprudence coupable, Ousmane Mbengue risque gros.