Arrêté Ousmane Ngom à la poubelle : La Cour suprême du Sénégal a annulé jeudi dernier, l’arrêté préfectoral du 31 août 2018 portant interdiction au PDS de tenir un sit-in devant le ministère de l’Intérieur envisagé le 4 septembre de la même année. Cette décision fait suite à un recours introduit par Me Assane Dioma Ndiaye, avocat du parti libéral devant cette haute juridiction. “Une décision historique qui honore la justice sénégalaise”, selon la robe noire. Et de poursuivre : “Parce qu’en réalité, la question qui était posée à la Cour suprême était de savoir si l’arrêté Ousmane Ngom pouvait enfreindre et restreindre de façon générale les libertés constitutionnelles consacrées et garanties par la Constitution?”. La Cour suprême a donc tranché, selon lui. Les libertés fondamentales garanties par la Constitution ne peuvent être anéanties ou restreintes par un arrêté ministériel. Ci-gît alors l’arrêté Ousmane Ngom ?Que nenni ! La Cour suprême balaie d’un revers de la main dans un communiqué et précise qu’il s’agit “d’une jurisprudence constante fondée sur la Constitution et la loi n°78-02 du 29 janvier 1978 relative aux réunions, voir arrêt Alioune Tine et arrêt Amnesty international. Ceci n’a rien à voir avec l’arrêté du 20 juillet 2011 dit arrêté Ousmane Ngom”. Reculade ou revirement ? Nous donnons notre langue au chat ! Toujours est-il que ledit arrêté Ousmane Ngom est une mesure liberticide et un véritable recul démocratique !
Fonction publique 9128 actes pour 19354 agents : Dans un communiqué rendu public, les services du ministère de la Fonction publique et du Renouveau du service public annoncent qu’entre le 1er janvier et le 30 avril 2019, 9128 actes d’administration afférents à la carrière des agents de l’État ont été produits. “Les actes de nomination et de titularisation, de nomination et de reclassement, d’engagement, d’avancement d’échelon ou de grade, de validation des années de volontariat ou de vacation et de contractualisation (…) ainsi produits, concernent 19354 agents”, renseignent les services de Mme Mariama Sarr qui annoncent, également, l’ouverture d’un guichet unique pour traiter tous les projets d’actes d’administration impactés par le changement de dénomination du ministère, suite au remaniement du 7 avril 2019.
Enrochement Langue de Barbarie : Les travaux de construction de la digue de protection côtière de la Langue de Barbarie, à St Louis, renseigne l’Aps, vont bientôt démarrer. Le coût des travaux d’enrochement, selon la même source, est de 10,496 milliards de francs CFA financé par l’Agence française de développement (AFD) et l’État du Sénégal. “Cette digue de protection d’une longueur de 2150m et de 3m de hauteur, explique l’Aps, permettra aux populations de faire face à l’avancée de la mer. Les travaux vont s’étaler sur 18 mois et la durée de vie de l’ouvrage est estimée entre 30 et 50 ans”. L’Aps qui a interrogé l’ingénieur en génie civil Mamadou Wade par ailleurs Secrétaire général de l’Agence de développement municipale (ADM), révèle qu’un projet de gestion des eaux pluviales et un autre pour le relèvement d’urgence de la résilience de Saint Louis sont en cours d’exécution. “Il sera question, poursuit M. Wade, de reloger les populations victimes de l’érosion au niveau de la Langue de Barbarie dans une zone déjà aménagée et sécurisée pour accueillir les personnes déplacées”.
Traduction arabe : Oustaz Sene