Par Amadou Ly Diome
Les « Lions » en finale, 17 ans après : Les « Lions » du Sénégal ont déplumé hier, au stade du 30 juin, les « Aigles de Carthage » en match comptant pour la première demi-finale de la CAN 2019, en Egypte. Un match riche en émotions et qui a tenu en haleine jusqu’aux ultimes minutes des prolongations les supporters des deux camps. L’unique but de la rencontre à été marqué contre son camp par le défenseur tunisien Bronn à la 100e mn après une mauvaise sortie de son gardien.
Les « Lions » ont gagné la bataille de la possession 51% contre 49% et fait 378 passes avec une précision de 78% contre 377 passes avec une précision de 77%, pour dire combien la rencontre était serrée. Les deux formations ont d’ailleurs chacune raté un penalty au cours du jeu. La VAR, pour une fois, a souri aux « Lions » en permettant d’annuler un penalty sifflé par l’arbitre éthiopien alors que le Sénégal menait au score. Le Sénégal se qualifie ainsi, 17 ans après la formidable génération de 2002, à une seconde finale de la plus prestigieuse des compétitions africaines et perd, dans la foulée, son métronome de la défense, Kalidou Coulibaly qui sera suspendu pour cumul de cartons. Les poulains d’Aliou Cissé vont rencontrer en finale les Fennecs d’Algérie qu’ils avaient déjà croisé en phase de poule. Une première confrontation qui s’était terminée en faveur des Algériens. Une belle revanche pour Sadio Mané et ses coéquipiers.
Wade écrit au PDS : L’ancien président de la République et Secrétaire général du Parti démocratique sénégalais Me Abdoulaye Wade a renoué avec la plume pour servir un communiqué à ses partisans : « En direction des prochaines élections locales le Secrétaire Général National du PDS Maître Abdoulaye Wade demande aux responsables et militants de mettre partout des Comités Électoraux suffisamment larges et démocratiques pour éviter des mécontentements.
Dans la construction nationale, la Commune est la cellule sociale de base directement gérée par le peuple. Aussi doit-elle être, pour cette raison, gérée démocratiquement.
Le Comité Électoral comprendra 11, 21 ou 31 membres. Le Parti, incontestablement largement majoritaire dans le pays, a la volonté de gagner le maximum de communes.
Les listes doivent être PDS homogènes, c’est-à-dire, le Parti doit avoir sa propre liste.
Vous pouvez néanmoins nouer des alliances locales avec des partis qui peuvent vous apporter quelque chose et acceptent de rentrer dans nos listes contre un nombre de sièges à négocier.
Je demande aux militantes et aux militants de s’attacher dès à présent à la tâche pour une victoire sans bavure sur toute l’étendue du territoire ».
La police procède à plus de 300 arrestations après le combat de lutte : Après le combat de lutte d’hier opposant Boy Niang et Lac de Guiers et qui s’est soldé par un nul, les forces de sécurité (100 policiers en civil et en tenue) ont procédé à l’arrestation de plus de 300 personnes, suspectées de perpétrer des agressions, venant de Pikine et de Guédiawaye. Ces individus sont présentement dans les commissariats de Pikine et de Guédiawaye, selon la RFM.
Jean Bompengo meurt en prison : Condamné à mort dans l’affaire de l’assassinat du président Laurent-Désiré Kabila en 2001, Jean Bompengo est mort à l’âge de 54 ans, vendredi dans la prison d’Angenga, située dans le Grand Équateur. « Arrêté et condamné à mort dans l’affaire dite de l’assassinat du président Laurent-Désiré Kabila, en 2001, renseigne l’Afp, le tribunal militaire d’exception avait accusé Jean Bompengo d’avoir appartenu au peloton qui avait exécuté onze Libanais, eux-mêmes soupçonnés de complicité dans le meurtre de l’ancien président. Ils étaient plus d’une centaine de condamnés dans ce même procès, seuls 27 sont encore en prison. Beaucoup sont morts, d’autres ont obtenu la libération après leurs peines, et d’autres encore se sont évadés. Cette information du décès de Jean Bompengo a suscité un sentiment de révolte au sein de la population. Les réseaux sociaux se sont enflammés. « Ils s’en vont tous sans délier leurs langues, saura-t-on un jour la vraie version sur la mort de Mzee ?, s’est interrogé un internaute ».
Traduction arabe : Oustaz Mansour Sene