Par Amadou Ly Diome
CAN 2019, les « Fennecs » sur le toit de l’Afrique : Les lampions se sont éteints hier, vendredi 19 juillet, au stade international du Caire sur la 32e édition de la plus prestigieuse des compétitions africaines, la CAN de football. Et ce sont les « Fennecs » d’Algérie qui, pour la seconde fois de l’histoire après 1990, ont remporté ce titre continental devant les « Lions » du Sénégal recalés, pour la deuxième fois, après une finale malheureuse en 2002, au Mali. Les poulains d’Aliou Cissé ont été froidement cueillis dès l’entame du match sur une mauvaise appréciation du courageux capitaine, Cheikhou Kouyaté qui profite au redoutable attaquant algérien, Baghdâd Boundja, lequel se défait facilement de Salif Sané avant de déclencher un tir dévié par le même défenseur sénégalais dans les cages de Alfred Gomis, impuissant. Les « Lions » ont eu l’occasion de revenir au score sur un pénalty sifflé par l’arbitre camerounais de la rencontre sur une faute de main d’un défenseur algérien. La VAR sollicitée, l’arbitre est revenu sur sa décision. Pourtant, il s’agit du même cas de figure avec Kalidou Coulibaly contre la Tunisie et qui avait valu un carton jaune, synonyme de suspension à cette importante finale pour le défenseur sénégalais. Mais, ces faits de jeu restent à l’appréciation exclusive des arbitres. Il faut noter que les « Lions » n’ont plus battu les « Fennecs » depuis 2008. Bravo à Aliou Cissé et ses hommes pour cette participation honorable et continuons le travail.
Limousine présidentielle en feu, le parquet ouvre une enquête : La limousine présidentielle qui a pris feu mercredi à l’entrée du village de Nguéniène, lors des obsèques d’Ousmane Tanor Dieng, préoccupe au plus haut point les autorités de la République encore sonnées par une telle déconvenue. Aussi, le procureur de la République a été saisi pour ouvrir une enquête afin de déterminer les véritables causes de cet incident qui a secoué toute la nation. Il faut dire que le président de la République, Macky Sall et son homologue du Mali, Ibrahima Boubacar Keita étaient tous les deux à l’intérieur de la luxueuse Mercedes Maybach S600 Pullman au moment des faits. Le dossier est confié à la Police judiciaire. Le chef de l’Etat, lui-même a exigé une enquête et a déjà convoqué, à Dakar, un responsable de la société belge qui avait travaillé sur le blindage de la Mercedes.
Affaire Guy Marius Sagna : L’activiste Guy Marys Sagna, arrêté depuis mardi dernier par la section de recherche de la gendarmerie et gardé en vue au commissariat du Port a été inculpé hier par le doyen des juges d’instruction pour « fausse alerte au terrorisme ». Son avocat, Me Moussa Sarr, très surpris de cette décision, trouve les charges retenues contre son client « extrêmement légères ». Pour Me Sarr : « il n’y a pas de fausse alerte. Et Guy Marys Sagna n’a posé aucun acte constitutif d’un quelconque délit. Guy Marius Sagna a été, dans un premier temps, arrêté pour ses post et entendu. Mais aucune infraction ne lui a été notifiée. Ensuite, il a fait l’objet d’une audition complémentaire sur un post qu’il a eu à faire à la suite d’une conférence de presse organisée par le mouvement France-dégage. La conférence parlait de la monnaie ‘Eco’ et la présence des bases françaises. Donc, il est poursuivi pour ce post. Alors qu’il n’a même pas pris la parole, ce jour-là. Je pense qu’il nous faut un juge des libertés et de la détention, pour éviter des mandats de dépôt comme celui dont il vient de faire l’objet».
Affaire Waly Seck/Imam Kanté : L’imam Kanté ne décolère toujours pas de l’immixtion de certains médiateurs dans le conflit qui l’oppose à l’artiste Waly Seck qui avait porté un tee-shirt aux couleurs LGBT, faisant ainsi la promotion des homosexuels et autres lesbiennes.
Sur son compte Facebook, l’imam de la mosquée du Point E s’en est pris à Mame Makhtar Guèye et Cie. »Je ne vois rien en islam, fulmine t-il, qui puisse justifier ce que ces prétendus médiateurs ont fait sur l’affaire qui m’oppose à Waly Seck et famille et que je trouve très injuste à mon égard. Ne pas consulter une des parties, dire qu’elle a fauté, et s’excuser en son nom ! Pour ce qui est de nos traditions, je ne sais pas. Peut-on mettre une telle démarche au compte de «aada bou rafeet pour éviter la fitna» ? Ma réponse est non… »
Traduction arabe : Oustaz Mansour Sène