Yewwuleen N°192 du jeudi 16 janvier 2020

Par Amadou Ly Diome

Chaude matinée à l’Université Alioune Diop de Bambey :   Les étudiants de l’Université Alioune Diop de Bambey et les forces de l’ordre se sont violemment affrontés, hier mercredi. En effet, dès les premières heures de la matinée, les étudiants qui réclamaient de meilleures conditions de vie, ont bloqué le campus avant d’en découdre avec les forces de l’ordre. Bilan : Neuf étudiants et sept policiers ont été blessés et évacués à l’hôpital.

Mouhamadou Sarr, président de la coordination des étudiants s’est expliqué sur les ondes de la RFM. «Les forces de l’ordre nous empêchent d’exprimer convenablement ce qui nous fait mal. Nous  avons des problèmes pour accéder à la restauration. Il n’y a qu’un seul restaurant de 180 places pour un effectif de 9000 étudiants. Aussi, il n’y a qu’un seul amphithéâtre de 500 places. Les Masters peinent à ouvrir. Nous avons aussi des problèmes de connexion au site de Ngoundiane. Le principal problème c’est le sureffectif», dénonce-t-il.

Daouda Mine à la tête de la Commission de la Carte de presse : Notre brillant confrère, Daouda Mine, Directeur des supports numériques du Groupe Futurs médias, GFM, a été élu, hier mercredi, président de la Commission de la carte nationale de presse et de la validation des acquis de l’expérience après que le ministre de la Culture et de la Communication a nommé les 16 membres de ladite commission.

La carte de presse est régie par les articles 22 à 39 du code de la presse. La commission nationale de la carte de presse est composée de huit membres, dont cinq sont désignés par les acteurs des média : l’organe d’autorégulation, l’organe de régulation, l’organisation patronale la plus représentative, le syndicat des travailleurs le plus représentatif et l’association de la presse en ligne la plus représentative. Les trois autres membres de la commission sont des institutionnels qui seront chargés de représenter les ministères de la Justice, de la Communication et du Travail.

Convention de financement : Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott et le Directeur de l’Agence française de développement (AFD) à Dakar, Alexandre Pointier, vont procéder, ce jeudi, à la signature d’une convention de financement, d’un montant de 50 millions d’euros (environ 32,8 milliards de FCFA) dédié au renforcement de la gouvernance financière au Sénégal. Avec cet accord, l’AFD compte ainsi « accompagner le gouvernement du Sénégal dans la mise en œuvre des réformes budgétaires et financières en vue d’une gestion plus performante des finances publiques et d’un renforcement de la transparence budgétaire, avec un financement de 50 millions d’euros, soit environ 32,8 milliards de FCFA ».

Macky/Wade, les raisons d’une brouille : Le journal en ligne PressAfrik revient sur les raisons de l’impossible entente entre l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade et son successeur, Macky Sall. Pourtant, le 27 septembre 2019, lors de l’inauguration de la Grande Mosquée Masalikul Jinaan, les deux protagonistes avaient fumé le calumet de la paix sous la houlette du khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké. Une paix des braves qui n’aura duré que le temps d’une rose. Pour notre confrère PressAfrik, plusieurs désaccords, notamment une Amnistie collective que le président Sall veut signer à la place d’une révision du procès de Karim Wade proposée par son prédécesseur, la question ArcelorMittal, entre autres, seraient à l’origine du coup de froid entre les deux hommes. «Macky Sall veut signer une Amnistie générale, alors que pour Wade l’Amnistie générale n’est pas une solution. L’Amnistie générale consiste à effacer tous les crimes économiques depuis 2012. Ce qui consisterait  à passer d’abord sous pertes et profits les dossiers chauds de l’OFNAC (Office National de lutte contre la Fraude et la Corruption). Notamment sur Aliou Sall (jeune frère du président Sall), le dossier de Cheikh Oumar Hann (Ancien Directeur du centre des œuvres universitaires –COUD), celui de Moustapha Diop ( ex-ministre délégué chargé de la Microfinance), le dossier de Mansour Faye sur l’eau, et le dossier sur la Fondation de la Première Dame, Marième Faye Sall, qui a fait objet de plusieurs plaintes déposées à l’OFNAC. Macky veut que tous ces dossiers soient passés par pertes et profits», renseigne une source proche de Me Wade citée par le journal en ligne. Laquelle de poursuivre avec le dossier ArcelorMittal, autre principale raison de la discorde : «Le préjudice était évalué à 2500 milliards F CFA. Et, contre toute attente, les autorités sénégalaises ont encaissé la somme de 75 milliards de F CFA en écartant l’Agent judiciaire de l’Etat, la seule personne habilitée à signer à la place de l’Etat du Sénégal. Wade voudrait qu’on clarifie cette question en publiant le rapport complet du Conseil d’administration d’Arcelor Mittal relatif à la négociation et à la transaction».

Lancement phase exploitation du champ Sangomar : Les travaux de la phase d’exploitation du champ pétrolier Sangomar ont été officiellement lancés mardi, par le ministre du Pétrole et de l’Energie, Mouhamadou Makhtar Cissé. Cet acte fait suite à la prise par le président de la République d’un décret autorisant la phase d’exploitation au bénéfice des opérateurs que sont les Australiens (Far et Woodside), l’Américain Cairn Energy et la société nationale Petrosen. Le champ pétrolier Sangomar produira dans sa phase 1 un total de 230 millions de barils avec une production journalière estimée à 100 000 barils par jour. La production effective se fera, selon le ministre en 2023, année où le premier baril est attendu.

Le Sénégal pas responsable du report du procès de Lamine Diack : Me Moussa Sarr, avocat de Pape Massata Diack, a confirmé le ministre de la Justice, Garde  des Sceaux, Me Malick Sall, qui avait soutenu que l’entraide judiciaire avait été exécutée depuis 3 trois mois dans l’affaire du président Lamine Diack. «L’Etat du Sénégal, après avoir exécuté la commission rogatoire conformément à la convention d’entraide judiciaire, a aussitôt transmis le dossier à l’Etat français. Si le Parquet national français n’a pas reçu à temps le dossier, cela est imputable à une lenteur ou un dysfonctionnement internes à l’administration française», a confirmé Me Sarr.  

Une fille de 18 ans retrouvée morte dans un puits : Une jeune fille  du nom d’Aminata Diallo âgée de 18 ans et demeurant au village de  Boky Mbonadiaobé, dans la commune de Vélingara Ferlo,  a été retrouvée, hier matin, morte dans un puits profond de 80 m. Les sapeurs pompiers venus à la rescousse ont repêché le corps sans vie. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie pour déterminer les raisons qui ont poussé la victime à commettre l’irréparable.  

Le procès de Barthélémy Dias renvoyé au 13 mai : Le procès du maire de Mermoz-Sacré-Cœur, Barthélémy Dias,   relativement à l’affaire du meurtre du nervi Ndiaga Diouf a été renvoyé, hier mercredi, au 13 mai prochain devant la Cour d’appel du Tribunal de grande instance hors classe de Dakar. Le juge a pris cette décision pour le retour de certaines citations. Seul le prévenu Barthélémy Dias a répondu présent à la barre.

La CAN en janvier-février 2021 au Cameroun : L’édition 2021 de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) va se dérouler au Cameroun du 9 janvier au 6 février, a annoncé l’instance dirigeante du football africain dans un communiqué publié sur son site officiel. La décision d’organiser la CAN 2021 à cette date a été annoncée à l’issue d’une réunion de la Commission d’organisation de la Coupe d’Afrique (COCAN) Cameroun 2021, mercredi à Yaoundé, sous la présidence du président de la CAF, Ahmad, indique ce communiqué.

Traduction arabe : Oustaz Mansour Sène

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