Par Amadou Ly Diome
1 – Les géologues invitent l’État á mettre un terme aux travaux sur le littoral : Le maire de Mermoz-Sacré Cœur, Barthélémy Dias et la plateforme pour la défense des intérêts du littoral ne seront pas seuls dans leur combat pour préserver le domaine maritime. L’association des géologues du Sénégal qui a visité le site sur le sommet de la colline et sur le flanc ouest des Mamelles à côté de la mosquée de la divinité a dénoncé son exploitation lourde de conséquences tant sur l’environnement que sur la vie sociale des riverains de la colline. Des agressions qui pourraient entraîner une instabilité de la colline et conséquemment le réveil du volcan et la disparition de toutes les habitations environnantes, entre autres dégâts. L’association des géologues du Sénégal invite les autorités à prendre les mesures idoines pour l’arrêt immédiat de tous les travaux aux environs de la colline des Mamelles.
2 – Les modalités de la reprise du transport interurbain : Pour la reprise des activités de transport dans les gares routières du pays, les véhicules seront assujettis au remplissage d’un manifeste dûment tenu par le déclarant responsable de ladite gare. Le nom et prénom de chaque passager, les références de sa carte d’identité nationale, son lieu de destination et son numéro de téléphone seront consignés. Le gestionnaire de la gare devra s’assurer de la bonne tenue du manifeste, a indiqué le ministre des Transports terrestres
3 – Les nouveaux horaires du couvre-feu : Le couvre-feu passe désormais de 23 h à 05 h du matin, selon les nouveaux ajustements annoncés par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Aly Ngouille Ndiaye. Un allégement qui intervient après une série de manifestations violentes pour la levée de l’état d’urgence et du couvre-feu dans certaines contrées du pays. Plus de 200 personnes ont été arrêtées dans le cadre de ces manifestations. Le port du masque reste obligatoire, l’interdiction des bars et des plages est encore en vigueur. Par contre, les restaurants et les salles de sport sont autorisés à reprendre leurs activités.
4 – Les six nouveaux membres de l’OFNAC ont prêté serment : L’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), s’enrichit de six nouveaux membres qui ont prêté serment hier, jeudi 4 juin, devant la Cour d’appel de Dakar. L’institution judiciaire les a ainsi invités à respecter le secret professionnel. Les six nouveaux sont : Assane Ndoye, ancien Inspecteur général de la police, Abdoulaye Dianko, Magistrat, Abdoulaye Diop, ancien Contrôleur général de la police, Awa Dièye, Avocate à la cour, Emné Fakhry Ba, Manager des organisations, et Babacar Bâ, Président du Forum du justiciable.
5 – Le CNRA accuse la Sen Tv d’incitation à la débauche : C’est reparti entre le CNRA et le groupe DMedia. Cette fois-ci, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel a adressé une note à la Sen tv pour la rappeler à l’ordre suite à la diffusion, mercredi soir en direct, d’une émission sur des émeutes et manifestations violentes organisées au-delà de l’heure du couvre-feu. L’instance de régulation met en cause la chaine privée qu’elle accuse d’incitation à la violence. Le CNRA appelle la Sen tv à observer strictement la réglementation conformément au cahier de charges, à mettre un terme définitif à de pareils manquements et à éviter toute rediffusion de l’émission du 03 juin 2020.
6 – Les vives préoccupations du FRN : Les nouvelles mesures par le gouvernement relativement à l’assouplissement de l’état d’urgence sanitaire ont engendré une vive préoccupation du Front de résistance nationale (FRN) alors qu’il avait répondu à l’appel du chef de l’État Macky Sall, en vue de former un large consensus national pour combattre, ensemble, le coronavirus, et endiguer la fièvre du Covid-19. Pour le FRN, l’image de tout un pays uni derrière son chef en tant de guerre a été écornée par la persistance de choix et de décisions souvent unilatérales, à l’opposé de la volonté manifestée au début d’impliquer tous les acteurs, y compris l’opposition, dans la prise des décisions. Des décisions précipitées qui contribuent à exacerber et renforcer les critiques ou réserves de toutes natures, note le FRN dans un communiqué rendu public.
7 – Victoire partielle de Abdoul Mbaye contre ex-épouse : La Cour suprême de Dakar a cassé, hier, l’arrêt de la Cour d’appel qui allouait à l’ex-épouse de Abdou Mbaye, Mme Aminata Diack, la somme de 100 millions de F CFA. Elle a renvoyé les deux parties devant la Cour d’appel de Ziguinchor qui va les juger sur les intérêts civils cassés. Quant à la peine avec sursis qui a été infligée à l’ancien Premier ministre, elle reste maintenue. Le président de ACT était poursuivi pour bigamie.
8 – Les auteurs de la sextape encourent 6 mois de prison : Les auteurs majeurs de la sextape diffusée sur les réseaux sociaux le jour de la célébration de l’Eid el fitr étaient attraits, hier, devant le tribunal des flagrants délits. Dans le lot, trois élèves. Ils étaient poursuivis pour les délits d’association de malfaiteurs, détournement de mineures, production et diffusion d’images pédopornographiques publiques, incitation à la débauche et violation de la loi sur le couvre-feu. Le parquet a requis contre les élèves une peine de 1 an de prison dont 6 mois ferme, 6 mois assortis du sursis contre les aubergistes Ousseynou Konté et 6 mois dont 1 ferme contre l’étudiant Diony Hervé Gomis. Le tribunal rendra son délibéré le 8 juin prochain. Les personnes mineures impliquées comparaitront, pour leur part, ce vendredi.
9 – Rangou et ses complices déférées : Interpellées le 27 mai dernier à l’hôtel Ngor Timiss, lors d’un ‘’Yendou’’ privé, Fatoumata Barry alias ‘’Rangou’’ et 14 autres personnes ont été déférées au parquet, hier, après plusieurs jours en détention provisoire à la police de la cybercriminalité. Les mises en cause alimentaient aussi un site payant à caractère pornographique.
10 – Assane Diouf devant le DJI : Arrêté lundi dernier chez lui, l’activiste Assane Diouf fera face au doyen des juges d’instruction (DJI) après un retour de parquet. Il répondra des faits d’outrage à agent, appel à un attroupement armé, injures publiques à travers le net et offense au chef de l’État. Le ministère public a requis un mandat de dépôt.
Traduction arabe : Oustaz Mansour Sène