Par Amadou Ly Diome
1 – Le Kourel des deux Rakkas annulé par le khalife général des Mourides : Selon un communiqué du Kourel des deux Rakkas, commémorant tous les 5 septembre la prière effectuée par le vénéré Cheikh Ahmadou Bamba au palais du gouverneur de l’AOF à Saint Louis, le khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, a demandé l’annulation de la célébration cette année, pour éviter la propagation de la pandémie du Covid-19 et pour respecter les mesures barrières édictées par le ministère de la Santé en évitant tout rassemblement. Le Comité d’organisation indique que la célébration fastueuse sera remplacée par une sobre journée de récital du Coran et de Xassidas dans les différents daaras de la ville tricentenaire.
2 – La cinglante réplique de TAS à ses détracteurs : Alors que son brûlot «Protocole de l’Élysée : confidences d’un ancien ministre du pétrole» suscite toujours des réactions dans la classe politique, Thierno Alassane Sall, pense, pour sa part, que ses détracteurs devraient plutôt réfuter les faits exposés dans son livre. «Quand exposer des crimes est traité de crime, on est dirigé par des criminels. Les prédicateurs à gages feraient mieux de réfuter les faits, mission impossible !» a t-il tweeté hier.
3 – FRAPP tire sur la CEDEAO et appelle à se lever contre les 3e mandat en Afrique : Guy Marius Sagna et ses camarades de Frapp/France dégage dénoncent l’embargo de la Cedeao qui ne se soucie nullement des populations contre le Mali. Ils estiment qu’il est temps que la Cedeao soit une Cedeao des peuples et non une Cedeao au service de présidents de la République, qui au lieu de régler les problèmes d’éducation, de santé ou de sécurité ne pensent qu’à une seule chose : comment s’éterniser au pouvoir. «Nous soutenons le peuple malien et tous les peuples de la Cedeao doivent refuser le 3e mandat au niveau de l’Afrique en général et de l’Afrique de l’Ouest. Il n’y aura pas de 3e mandat au Sénégal. C’est au peuple sénégalais de dire non et nous invitons nos concitoyens à être fermes par rapport à cela. Nous ne devons pas accorder au Président Macky Sall ce que nous avons refusé au Président Abdoulaye Wade. Cela ne passera pas et le Président Macky Sall doit en être conscient», a soutenu l’activiste sur la Rfm.
4 – Les vérités de Guillaume Soro à la CEDEAO, à l’Ua et à l’Onu : Sur sa page Facebook, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro, a tiré à l’artillerie lourde sur la Cedeao, l’Union africaine et l’Organisation des nations-unies. Pour le candidat recalé à la présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain, les peuples longtemps opprimés ont soif de dignité, de liberté et veulent assumer leur destin en se révoltant. Guillaume Soro estime que les dirigeants africains devraient le comprendre et savoir que normalement, ils sont élus pour assurer le bien-être et le bonheur de leurs peuples. Par conséquent, lorsqu’ils manquent à leurs devoirs à l’égard de leurs peuples, ceux-ci ont le droit de leur retirer leur confiance par la voie légitime d’une insurrection populaire, ce qui est prévu dans toutes les constitutions des pays du monde, que ce soit en Côte d’Ivoire, ou au Mali ou encore dans n’importe quel autre pays africain ou européen. Il soutient que les organisations africaines, qui sont censées être les émanations de nos peuples et par prolongation les organisations internationales, devraient garantir le bon fonctionnement des institutions et se ranger du côté des peuples pour défendre ses libertés lorsque celles-ci sont bafouées ! Quand les manifestants maliens aux mains nues sont tombés sous les balles assassines de M. IBK, qu’ont dit la Cedeao, l’Ua et l’Onu ? Quand Monsieur Alassane Ouattara viole la constitution pour vouloir briguer un 3ième mandat illégal et inconstitutionnel, en se faisant investir à grands frais de l’État ivoirien, que disent l’Ua et l’Onu? s’est interrogé l’ex-Premier ministre de la Côte d’Ivoire.
5 – La police américaine tire 7 fois dans le dos sur un Noir : Alors que la clameur s’est à peine estompée sur le meurtre, par étranglement, de Georges Floyd, voilà que la police américaine, plus précisément, celle de l’État du Wisconsin, se fait encore tristement remarquer par un horrible dérapage. Un policier Blanc a tiré, dimanche, à sept reprises dans le dos d’un Noir, Jacob Blake, qui regagnait son véhicule après avoir séparé une bagarre. Et ce, devant son fils. Jacob était dans un état critique et l’État du Wisconsin a été le théâtre de vives émeutes pour protester contre cette énième bavure policière. Un couvre-feu a été décrété et une enquête ouverte.