Par Amadou Ly Diome
1 – Après les femmes «prophétesses», le Sénégal découvre un «prophète» tué par son fils : Une vidéo virale d’un nouveau «prophète» dit de Kolda circule depuis quelques jours sur les réseaux sociaux avec son lot d’indignation tant la couleuvre est difficile à avaler. Serigne Al Hassane Mbacké Rouhou lahi Baba Diné, le soi-disant prophète, en compagnie de ses disciples, tout de blanc vêtu, fait des prières en pulaar et soutient être envoyé de Dieu qui lui aurait donné un “nouveau Coran” écrit en langue Pulaar. Établi dans le village de Aré Malenden dans la région de Kolda depuis près de 20 ans, ledit «prophète» aurait été tué par son propre fils destiné au sacrifice de l’Eid el kébir ou Tabaski. Un sacrifice qu’il voulait encore perpétuer après celui réussi d’un autre de ses fils avec l’approbation de tout le village. Le fils parricide aurait été condamné à 7 ans de prison déjà purgés. Seydina Daouda, un autre fils du «prophète» de Kolda est sur le trône de cette secte. Ce pays est décidément magique.
2 – Champion d’Afrique de la bonne gouvernance : Selon le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Me Malick Sall, le Sénégal occupe la première place africaine en matière de bonne gouvernance. Notre pays qui a une moyenne de 188 sur les 190 votants devance les États-Unis et la France.
3 – Des oryx au marché des 294 ans, AKS voit rouge : Dans un communiqué rendu public, Abdou Karim Sall le ministre de l’Environnement et du Développement durable dégage toute responsabilité dans la procédure d’acquisition d’ânes vivants pour un montant de plus de 13 millions de francs CFA au profit de la Direction des Eaux et Forêts. À en croire, le ministre, le marché des 294 ânes épinglé par l’Autorité de régulation des marchés (ARMP) dans son dernier rapport publié la semaine dernière, ne concerne pas sa gestion dudit département.
4 – Près de 400 journalistes en détention en 2020 : D’après le dernier bilan de l’ONG Reporters sans frontières (RSF) publié, hier, 387 journalistes ont été en détention en 2020 tandis que 54 d’entre eux sont retenus en otage et 4 portés disparus. En 2015, ils étaient 328 journalistes en détention et 389 en 2019.
5 – Sit-in des acteurs de la musique le 17 décembre à 15 h : Les Acteurs culturels ont exprimé leur désaccord à l’arrêté du ministre de l’Intérieur du 12 décembre 2020 portant suspension des autorisations de faire de la musique, des chants et danses dans les débits de boissons. Ces acteurs de la musique souligne, à travers un communiqué que cet arrêté, sur le fond, stigmatise la culture comme cause première de cette pandémie. Ils regrettent que l’ensemble des secteurs de la vie active (transports en commun, marchés, foires, écoles, universités, fonction publique, pèlerinages religieux, cérémonies familiales…) continue à travailler sous la contrainte du respect des mesures barrières, alors qu’on refuse au secteur de la culture ce droit légitime. Ils comptent ainsi investir la rue, à travers un sit-in le jeudi 17 décembre, à la Place de la nation ex Obélisque pour se faire entendre.