Par Amadou Ly Diome
1 – Leona Niassène fume le calumet de la paix : Selon Serigne Babacar Niasse, porte-parole de la famille de Serigne Ahmed Babacar Niasse de Léona Niassène, la virulente sortie du Khalife générale de la cité religieuse, Cheikh Ahmed Tidiane Niasse menaçant de déloger le président de la République, Macky Sall, du palais avec l’aide de ses «djinns» appartient au passé. Le porte-parole qui s’est confié à nos confrères de Emedia, soutient que les propos du khalife ont été tenus dans une chambre, en famille avant d’être amplifiés par des personnes «indisciplinés et qui ne respectent pas les guides religieux». Pour rappel, le khalife général de Léona Niassène avait menacé le Palais des foudres de ses «djinns» si jamais il interdisait le «ziara annuel» de la famille.
2 – L’article 18 du nouveau Code de la presse en question : Le collectif Ånd saam jikko yi est monté au créneau pour alerter sur le contenu de l’article 18 du nouveau Code de la presse dont la promulgation, selon le chef de l’État, serait imminente. Pour le Pr Babacar Mboup et ses camarades, l’article en question viole la constitution du Sénégal, défie les Sénégalais et bafoue les valeurs morales, culturelles et traditionnelles du pays, en protégeant la communauté LGBT. Ledit article stipule en son premier alinéa que «le journaliste et le technicien des média doivent respecter la dignité humaine ; éviter toute allusion, par le texte, l’image et le son, à l’appartenance ethnique ou nationale d’une personne, à sa religion, à son sexe ou à son orientation sexuelle, ainsi qu’à toute maladie ou handicap d’ordre physique ou mental, qui aurait un caractère discriminatoire et/ou stigmatisant».
3 – Polémique sur les redevances de fréquences : Le torchon brûle entre l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) et certains groupes de presse relativement aux redevances des fréquences. Dans un communiqué public, Abdoul Ly, le patron de l’ARTP qui goûte peu les sorties «avec des relents politiques» de certains des mis en cause, menace de saisir la justice pour diffamation. À l’en croire, malgré la rigueur des textes, lesdits acteurs ne s’acquittent pas correctement et régulièrement de cette obligation de paiement.
4 – Contrecoups de la pandémie dans les entreprises d’hébergement et de restauration : Selon la note trimestrielle de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), sur les mutations des entreprises au Sénégal, les entreprises d’hébergement et de restauration continuent de subir les conséquences de la pandémie de Covid-19 au troisième trimestre 2020. Leurs chiffres d’affaires ont chuté de 64,8%. Une situation due à la pandémie de Covid-19.
5 – Des proches de Mimi privés de salaires au CESE : La guerre à distance entre Idrissa Seck, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et son prédécesseur, Aminata Touré se poursuit de plus belle. Selon des informations relayées par la presse en ligne, le nouveau maitre des lieux aurait bloqué le salaire de quelques proches de Mimi Touré. Au nombre de 12, ces travailleurs disposent de CDI (10) et de CDD (02). Les autres travailleurs de l’institution auraient perçu leurs salaires depuis le 29 décembre.