Par Amadou Ly Diome
1 – Le projet de retrait des enfants de la rue dérape : Les maitres coraniques sont très remontés contre la ministre de la Femme, de la Famille, des Genres et de la Protection des enfants, Ndèye Saly Diop Dieng, dont les services seraient impliqués, hier, dans le tabassage d’un des leurs à Grand-Dakar. Ces maitres coraniques pointent du doigt le projet de retrait des enfants de la rue «financé à hauteur de 15 milliards» pour combattre, selon eux, les daaras traditionnels. À en croire Oustaz Takha Niang de Grand-Dakar, c’est en voulant s’interposer au tabassage par les forces de l’ordre d’un talibé dans le bus qu’il aurait été, lui-même pris rudement à partie par les hommes de loi. Oustaz Takha Niang et ses camarades qui ont sonné la grande mobilisation soutiennent, à juste raison, que ce pactole mis en place pour anéantir les daaras traditionnels aurait mieux servi en finançant ces mêmes daaras afin d’y éradiquer définitivement la mendicité. Très en colère, les maitres coraniques ne comprennent pas que l’État fasse la manche un peu partout pour trouver des ressources, que certaines ONG abondent dans le même sens pour financer leurs activités et qu’on interdise aux pensionnaires des daaras traditionnels dont les parents ont de faibles revenus de chercher leurs substances dehors pour survivre.
2 – Le variant britannique fait son apparition au Sénégal : La redoutable souche britannique au coronavirus est présente depuis, hier, au Sénégal. L’officialisation a été faite par le Professeur, Souleymane Mboup, Directeur de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formations (Iressef). Cette variante britannique est plus dangereuse et plus contagieuse que la première qui sévit depuis le début de la pandémie. Le 1er cas détecté serait de nationalité indienne et a été déclarée guéri de même que ses contacts. Comme le 2 mars 2020 quand un ressortissant français introduisait le Covid-19 sur notre sol, le contrôle dans nos postes frontières est assurément une véritable source d’inquiétude.
3 – Échec de l’extinction du puits de gaz de Ngadiaga : Les flammes du puits de gaz de Ngadiaga supposées être circonscrites ont repris de plus belle. Un communiqué conjoint de Petrosen et Fortesa, renseigne qu’après avoir maîtrisé le feu dans la première phase, les équipes de Haliburton devaient empêcher l’arrivée du gaz par injection de ‘’brine’’, un mélange d’eau et de sel. Une opération qui nécessitait au préalable l’extinction de la flamme pour permettre aux équipes de mieux travailler et de se rapprocher des installations du puits. L’opération de pompage, note le communiqué, a pris fin le mardi 26 janvier vers 15 h 30 mn car le résultat attendu n’a pu être obtenu. Conséquences : les équipes techniques ont procédé au rallumage de la flamme après avoir retiré les équipements et les engins.
4 – Mise en garde du CNRA aux média : Le Conseil national de régulation audiovisuel indique avoir noté une exacerbation des insultes, vulgarités et autres propos, déclarations ou présentations visuelles qui offensent les mœurs et la morale en général. L’organe dirigé par Babacar Diagne met en garde les média sur leur responsabilité et obligation de veiller au respect et à la protection des citoyens et rappellent les possibilités de sanction qui existent, allant de l’interdiction des contenus incriminés à des sanctions contre les média fautifs.
5 – Assane Diouf recouvre la liberté : Le tribunal correctionnel de Dakar a condamné, hier, l’activiste Assane Diouf, poursuivi pour outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions, rébellion et appel à un attroupement armé non suivi d’effet à 3 mois de prison. Le tribunal a retenu contre le prévenu que le seul délit d’outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions. Assane Diouf qui a déjà purgé la peine infligée hume donc l’air de la liberté.