Par Amadou Ly Diome
1 – Le khalife général des Mourides calme le M2D : Le Mouvement pour la défense de la démocratie (M2D) sursoit à son rassemblement de ce samedi prévu à la place de l’Obélisque. Une décision prise après la rencontre des initiateurs avec Serigne Bassirou Mbacké Porokhane, émissaire de Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, khalife général des mourides. Toutefois, un mémorandum en 10 points a été à l’émissaire du khalife.
2 – Un nouveau CEMGA pour les armées : Les armées nationales du Sénégal auront un nouveau patron à compter du 30 mars prochain. En effet, le général de Corps d’armée Cheikh Wade, ancien commandant de la ComZone 5, remplace le général d’armée aérienne, Birame Diop comme Chef d’État-Major général des armées. Le décret 2020-2325, portant nomination du chef d’État-major des armées signé par le président de la République a aussi instruit le ministre des Forces armées et le ministre des Finances et du Budget, chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret qui sera publié au journal officiel.
3 – Trois morts et beaucoup de blessés dans un accident de la route : Un terrible accident survenu, hier, sur l’autoroute à péage aux environs de 08h, a fait 3 morts dont 1 enfant de 3 ans, 8 blessés graves et 51 légers. Un bus de transport public de voyageurs (TPV) de 60 places et un camion-citerne d’eau sont entrés en collision à Diamniadio, juste après le stade Arena.
4 – 45 jours d’arrêt de rigueur pour Oumar Touré : Le Capitaine Oumar Touré de la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane a été finalement mis aux arrêts, hier, par le Commandement de la gendarmerie nationale. Acteur dans l’enquête sur l’affaire présumée de « viols répétitifs et menaces de mort » impliquant Ousmane Sonko, il avait annoncé publiquement sa démission et réclamé celle du ministre de l’Intérieur et du procureur de la République. Il devra purger, à la LGI de Mbao, une peine de rigueur de 45 jours.
5 – AI menace de saisir la CPI : Amnesty international donne un ultimatum au gouvernement jusqu’au mois de décembre pour faire la lumière sur les manifestants tués lors des émeutes qui ont secoué le pays ces derniers jours. À défaut, l’organisme des droits de l’homme qui déplore la précipitation faite dans les enterrements sans autopsie, n’exclut pas de saisir la Cour pénale internationale (CPI).