Par Amadou Ly Diome
1 – Un centre de formation au CCAK :Sur instruction du chef de l’État, le ministre de la Formation professionnelle, Dame Diop, a présenté au khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, la maquette du centre de formation de dernière génération dans l’enceinte de l’Université Cheikhoul Khadim. Une promesse faite au khalife dont les travaux sont en cours sur le terrain de 1800 hectares de l’institution. Les travaux qui s’étaleront sur 18 mois devraient coûter 1,5 milliard de F CFA sur 8000 m2 tandis que son équipement est estimé à 1 milliard de F CFA. L’inauguration est prévue lors du prochain Magal de Touba.
2 – Vers des Assises de la presse: Selon Bamba Kassé, Secrétaire général du Syndicat national des Professionnels de l’information et de la Communication du Sénégal (SYNPICS), les agressions et les conditions précaires des journalistes ont fait que le Sénégal a reculé de deux (2) places ( 47 à 49) sur le dernier classement de ’’Reporter Sans Frontières’’ portant sur la liberté de la presse. Devant le chef de l’État, dans la traditionnelle cérémonie de remise des doléances, Bamba Kassé a annoncé les ’’assises’’ de la presse pour une bonne régulation du secteur. En phase avec le SYNPICS, le Président Macky Sall, estime ces assises fondamentales surtout avec les dérives constatées sur les réseaux sociaux.
3 – Le président Lamine Diack à Dakar dès ce lundi :L’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), notre compatriote Lamine Diack, condamné en première instance en juin 2020 à Paris pour « corruption active et passive, abus de confiance et blanchiment d’argent »à 4 ans de prison dont 2 avec sursis, devrait rentrer au bercail, à Dakar, dès ce lundi. Ses conseils auraient déposé, vendredi, l’amende de 327 millions FCFA au parquet financier de Paris. Âgé de 87 ans, Lamine Diack, est assigné en résidence surveillée depuis plus de 5 ans en France.
4 – Le monde du travail impacté par le Covid-19 : Comme annoncé, le défilé traditionnel des travailleurs pour célébrer le 1er mai ne s’est pas tenu pour la deuxième année consécutive en raison de la pandémie de Covid-19. Une crise sanitaire majeure qui a durement impacté le monde du travail avec plus de 100 millions d’emplois perdus. Notre pays n’a pas été aussi épargné. Selon Cheikh Diop Secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/Forces du changement (CNTS/FC), invité de l’émission «Jury du dimanche»sur iRadio, près de 80 mille emplois ont été perdus au Sénégal et 1200 travailleurs licenciés.
5 – Les chauffeurs et l’état des routes indexés :Les accidents routiers ont fait près de 5000 morts au Sénégal entre 2015 à 2019. L’indiscipline des chauffeurs, l’état déplorable des routes sont les principales causes de ces accidents.