Yewwuleen N°656 du samedi 18 au dimanche 19 septembre 2021

Par Amadou Ly Diome 

1 – Ñoo Lank et Nittu Deug en croisade contre la cherté de la vie : Malgré l’interdiction préfectorale de la marche contre la cherté de la vie, le collectif Ñoo lank et le mouvement Nittu Deugg étaient au rendez-vous, hier, à la Place de la Nation ex-Obélisque. Des membres desdits mouvements ont été arrêtés par les  forces de police. Il s’agit de Pape Abdoulaye Touré (Noo Lank) Mouhamed Diallo (Noo Lank)
Daouda Togola (Noo Lank), Babacar Diémé (Noo Lank), Mouhamed Gueye (Noo Lank), Beyna Gueye (Nittu Deug),
Amadou Diallo (Noo Lank), Mame Diarra Gueye (Nittu Deug), Thierno Mouhamed Sall ( Nittu Deug) et El hadj Diop ( Nittu Deug). Le collectif  « tient le président Macky Sall et ses tontons macoutes totalement responsables de leur bien être et sécurité et refuse de se faire intimider par cette énième arrestation qui ne fait que prouver que le régime actuel n’a plus que les forces de police pour réprimer la liberté des citoyens de dénoncer la hausse générale des prix et la cherté de la vie ». 

2 – Des enseignants non recrutés en grève de la faim : Selon une note du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricain (FRAPP), 181 enseignants qui ont fait entre 2 et 5 ans dans les classes passerelles ont entamé, hier, dans leur siège une grève de la faim. Ils seraient victimes de recrutements clientélistes relativement au projet de recrutement des 5.000 enseignants initié par le ministre de l’Éducation. À en croire Frapp, le ministère n’ a recruté que 29 sur les 210 enseignants, laissant en rade les 181 autres au profit des enfants et neveux de la clientèle politique de l’Apr. Ainsi, 5 parmi eux ont commencé une grève de la faim illimitée et toutes les 12h de temps, le nombre de grévistes de la faim augmentera. Frapp annonce aussi que les grèves vont démarrer dans d’autres localités du Sénégal, Les premiers grévistes sont Aminata Sylla, IEF Goudiry, enseignante depuis 04 ans, actuellement en poste à Toumbougue, Mama Konté, IEF Sedhiou. Enseignante depuis 02 ans et actuellement en poste à Toubacouta, Demba Guèye, enseignant depuis depuis 03 ans et actuellement en poste à Missirah Kouthiam, Adama Dramé, IEF Koungheul, enseignant depuis 03 ans actuellement en poste à Keur Ndémé, Cheikh Oumar Cissokho, IEF Birkelane, enseigne depuis 3 ans actuellement en poste à Keur Ngatta. 
Le FRAPP demande à l’Etat du Sénégal de corriger cette injustice et de remettre dans leur droit ces vaillants 181 enseignants dont des politiciens veulent voler leurs places.

3 – La brèche de Saint achevée en janvier : Les travaux de dragage de la brèche de Saint Louis ouverte en 2003 pour sauver la villedes eauxpluviales seront achevés et livrés en janvier prochain. L’annonce a été faite hier par le ministre de l’Économie maritime, Alioune Ndoye, au cours d’une visite de chantier.

4 – Les 23 de Diass en liberté provisoire : Le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Mbour a octroyé, hier, une liberté provisoire aux 23 personnes arrêtées mercredi dans la commune de Diass au cours d’une manifestation. Les mises en cause arrêtées pour trouble à l’ordre public seront cependant jugées le 28 septembre prochain dans ladite juridiction. Pour rappel, ces personnes manifestaient contre le refus de l’État de leur rétrocéder 31 ha sur une partie de leurs terres immatriculées à l’Apix.

5 – La cinglante réplique du CNRD au Syndicat des chefs d’États de la CEDEAO : Les sanctions ciblées de la CEDEAO jeudi à Accra contre les putschistes qui ont renversé le 05 septembre dernier le Président Alpha Condé n’ébranlent guère le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya et ses hommes. Dans une note rendue publique hier, le Comité national du rassemblement et du développement (CNRD) a répliqué fermement au « syndicat des chefs d’État » (entendez la CEDEAO). Pour le nouvel homme fort de Conakry, lui et ses hommes n’ont de comptes à rendre qu’au seul peuple guinéen. Pour rappel la CEDEAO a suspendu la Guinée de ses instances et exigé la tenue, dans un délai de 6 mois des élections présidentielle et législatives pour la restauration de l’ordre constitutionnel entre autres mesures.

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