Le Témoin- La proposition de loi criminalisant l’agenda LGBT au Sénégal continue d’alimenter les débats dans les salons et autres sphères politiques. Malgré le rejet annoncé de la proposition loi de criminalisation l’homosexualité par les députés de la majorité, les initiateurs de cette proposition de loi portée par des députés de l’opposition disent que la procédure est toujours d’actualité…
Président du groupe parlementaire de la majorité présidentielle, Benno Bokk Yakar (BBY) Aymerou Gningue s’est fendu ce week-end d’un communiqué pour définir la position de son groupe sur cette propositionde loi qui n’est, à ses yeux, qu’un faux débat installé dans cette période pré-électorale par des députés qui cachent des objectifs politiques inavoués. « On va rejeter tout ce que vous allez amener, c’est nous qui déroulons parce que nous sommes la majorité », a déclaré le patron des députés de la majorité présidentielle en direction de ceux de ses collègues de l’opposition qui parrainent cette proposition de loi.
Interpellé par nos soins, Mame Matar Guèye, le vice-président de l’Ong Jamra, une des 91 associations regroupées au sein de la plateforme And Samm Jikko yi, a d’abord tenu à préciser qu’aucun député, fut-il président de groupe, ne détient le privilège de rejeter ou d’accepter une proposition de loi qui doit suivre des étapes spécifiques. Du dépôt de la proposition de loi sur la table du président de l’Assemblée nationale à laconvocation de la plénière pour la voter enpassant par l’avis du chef de l’exécutif et son examen par la commission des lois, aucun député n’est, en effet, habilité, à rejeter ou déclarer une proposition de loi irrecevable ou pas. C’est du moins ce qu’estime notre interlocuteur. Mieux, Mame Matar Guèye rappelle que des députés issus de la majorité présidentielle à l’instar de Alioune Souaré et Abdoulaye Wilane, entres autres, portent la proposition de loi criminalisant l’agenda des LGBT.
Interpellé par nos soins, Mame Matar Guèye, le vice-président de l’Ong Jamra, une des 91 associations regroupées au sein de la plateforme And Samm Jikko yi, a d’abord tenu à préciser qu’aucun député, fut-il président de groupe, ne détient le privilège de rejeter ou d’accepter une proposition de loi qui doit suivre des étapes spécifiques. Du dépôt de la proposition de loi sur la table du président de l’Assemblée nationale à laconvocation de la plénière pour la voter enpassant par l’avis du chef de l’exécutif et son examen par la commission des lois, aucun député n’est, en effet, habilité, à rejeter ou déclarer une proposition de loi irrecevable ou pas. C’est du moins ce qu’estime notre interlocuteur. Mieux, Mame Matar Guèye rappelle que des députés issus de la majorité présidentielle à l’instar de Alioune Souaré et Abdoulaye Wilane, entres autres, portent la proposition de loi criminalisant l’agenda des LGBT.
Du côté de la ville sainte de Touba, le proche entourage du khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, a également pris acte de la position du président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar. Nos interlocuteurs rappellent que le patriarche de Darou Minaam, au-delà de la pétition de la plateforme And Samm Jikko qu’il a signée en toute connaissance de cause, n’a jamais varié sur sa position par rapport à l’homosexualité, cette pratique abominable condamnée par Dieu même à travers le saint Coran. « Touba va continuer de combattre tout ce qui est lié à l’homosexualité. Nous ne pouvons pas courber l’échine et nous asseoir sur nos valeurs et traditions parce que des lobbies LGBT menacent de fermer des robinets économiques. Aucune contribution financière ne doit inciter à sacrifier sa société. Il faut croire en soi et craindre Dieu. C’est dans la crainte du Tout-Puissant que nous pouvons avoir des motifs d’espérer. Ragaal Yalla day yok wersëk », concluent nos interlocuteurs de Touba.
Amadou Ly Diome