Par Amadou Ly DIOME
1 – Projet de loi modifiant le parrainage : Après la révision constitutionnelle du 11 mai 2018 et la dernière modification intervenue en 2023 au lendemain du Dialogue national, la loi sur le parrainage pourrait encore subir une autre modification. En effet, l’honorable député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly a déposé sur la table du président de l’Assemblée nationale, un projet de proposition de loi modifiant le parrainage. Le vice-président du groupe parlementaire Démocratie et Liberté et candidat à la candidature de la présidentielle de février 2024 voudrait que les candidats à la candidature s’acquittent désormais d’une caution avant de prétendre aux fiches de parrainage afin d’éliminer les candidats fantaisistes.
2 – Silence de nos guides religieux sur le massacre des frères musulmans de Palestine :
Très en verve, l’honorable député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly a mis l’accent sur le silence regrettable de nos guides religieux sur la situation chaotique du peuple martyr de la Palestine dont les enfants sont massacrés par centaines dans la bande de Gaza. Il a appelé à plus de solidarité avec le peuple frère et musulman de la Palestine.
3 – Reprise de la grève de la faim pour Ousmane Sonko : Pour protester contre sa détention arbitraire et électoraliste et celle de centaines de patriotes et en exiger la fin, le chef de file de l’opposition sénégalaise, Ousmane Sonko entend reprendre sa grève de la faim.Une décision pour marquer aussi sa solidarité avec ses “vaillantes sœurs patriotes injustement arrêtées pour avoir exprimé leurs opinions politiques, ensuite écrouées et détenues depuis plusieurs mois au Camp pénal de Liberté 6 et dans d’autres prisons, et aujourd’hui privées, pour certaines, de tout contact avec leurs proches, simplement pour avoir exercé leur droit légitime à recourir à la grève de la faim”. Ousmane Sonko rappelle le droit constitutionnel à la résistance et invite ses militants et sympathisants “aujourd’hui, plus que jamais, à plus d’engagement, de détermination et de solidarité face à cette dictature à qui il ne reste que moins de cinq mois ».
4 – La santé de la mère en chiffres : Selon le directeur général de santé de la mère et de l’enfant (DSME), Dr Amadou Doucouré, les dernières enquêtes démographiques et de santé (2017 et 2019) ont révéléque le taux de mariages d’enfants et d’adolescents est de 30.5%, de grossesse précoce à 13, 8%, alors que la prévalence des infections sexuellement transmissibles est à 16, 5% chez les adolescents âgés entre 15-19 ans et 29,3% chez les jeunes 20-24 ans. Pour ce qui est du taux de prévalence contraceptive, il est de 7,6% chez les adolescentes de 15-19 ans mariées et de 12,8 % chez les 20-24 ans mariées, tandis que la prévalence des violences domestiques ou sexuelles chez les filles de 15-24 ans est de 28%. Le risque de mortalité liée à la grossesse chez les adolescentes est environ de 30% plus élevé que celui des jeunes femmes âgées de 20-24 ans, alors que la précocité de la fécondité chez les adolescentes se dessine ainsi (1,4 % des adolescents de 15 ans ; 17, 9% des adolescents de 18 ans et 32,8 % chez les adolescents de 19 ans) avec des complications plus élevées chez les jeunes mères âgées de 20 à 24 ans.