Par Amadou Ly Diome
La douane corrige les valeurs marchandes : Depuis quelques temps, il est question d’une hausse supposée des tarifs de dédouanement décidée « unilatéralement par la douane » et qui serait à l’origine de perturbation au Port et de l’augmentation des prix au consommateur. Que nenni ! En réalité, il n’a jamais été question d’une augmentation des tarifs pour la douane sénégalaise. Tout au plus, il s’agit en l’espèce d’une correction procédée en conformité avec les dispositions de l’article 18 du Code des Douanes qui stipule que « la valeur en douane des marchandises importées correspond à la valeur transactionnelle, plus exactement au prix effectivement payé par l’importateur ».
Donc, renseigne la douane, il ne s’agit que d’une mesure appelant à une application effective de la valeur transactionnelle dans son principe et ses méthodes de substitution. Il faut dire que cette correction intervient après des constatations qui font apparaître que certaines marchandises étaient sous sous évaluées à la déclaration et que des conteneurs fourre-tout étaient dédouanés sur la base de simple estimation en lieu et place du dédouanement exhaustif et sur chaque article et en raison de sa vraie valeur. « Cette situation, regrette la douane, compromet la correcte perception des droits et taxes au profit du Trésor public, met en péril une bonne partie du tissu industriel et fausse les règles de concurrence ».
Dans tous les cas, renchérit la douane, si l’opérateur économique parvient à établir par des documents authentiques que la valeur déclarée correspond au prix effectivement payé, il ne lui est pas opposé les valeurs de correction. Par contre, s’il ne respecte pas les procédures concernant la production des documents authentiques requis pour le dédouanement, les valeurs de correction qui sont au demeurant moins élevées que les valeurs transactionnelles usuelles, sont alors appliquées. La douane en appelle au patriotisme fiscal des parties prenantes du dédouanement, à une utilisation responsable des facilitations et tolérances douanières et au respect des intérêts du consommateur.
Macky Sall à Bruxelles : Le président de la République, Macky Sall a quitté hier Dakar, renseigne l’Aps, pour prendre part à la cérémonie d’ouverture de la 13e édition des journées européennes du développement (JED) qui se déroulera mardi à Bruxelles, en Belgique. Macky Sall est l’invité de Jean Claude Juncker, président de l’Union européenne. Le thème de cette édition, rapporte la même source, porte sur la lutte contre les inégalités dans le cadre de l’agenda 2030 des Nations Unies. Le Président Macky Sall « prononcera une allocution axée sur ses initiatives et programmes en matière de justice sociale et équité territoriale ».
Le Chef de l’État qui rentre demain à Dakar a inscrit dans son agenda plusieurs rencontres avec des autorités de l’Union européenne ainsi qu’avec sa Majesté Philippe, Roi des Belges et Charles Michel, Premier ministre de Belgique.
CFEE, 103 candidats confrontés au problème de pièces d’état-civil : Ils sont 19 710 candidats dont 10 897 filles à Kaolack, selon l’Aps, pour l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires, CFEE, prévu les 18 et 19 juin, dans les 148 centres de la région. Quelques 103 candidats dont 91 dans la commune de Kaolack, souligne l’Aps, sont confrontés à des problèmes de pièces d’état-civil. « Beaucoup de stratégies ont été déroulées pour prendre à bras-le-corps ce fléau car, c’est inadmissible qu’au 21e siècle, des enfants naissent et n’aient pas de pièces d’état-civil jusqu’en classe de CM2 et parfois même on en trouve même parmi les candidats du BFEM » a regretté Mme Khadidiatou Diallo, l’Inspectrice d’académie (IA).
Petrotimgate, Mayeni Jones intouchable : L’information est du quotidien Source A. Dans sa livraison d’hier, le journal qui a joint la BBC rapporte que la journaliste de la BBC, réalisatrice de l’enquête « Sénégal, scandale à 10 milliards de dollars », Mayeni Jones « n’est ni inculpée, ni accusée et son pays, le Nigeria ne l’extraderait jamais, même si le Sénégal en formulait la demande ». Et la BBC de confier au journal que « si Pape Massata Diack qui est inculpé en France depuis très longtemps n’est pas encore extradé par Dakar, Abuja ne tordra guère le bras à sa citoyenne pour la contraindre à venir répondre à la justice sénégalaise ».
Egypte, l’ancien président Mohamed Morsi est mort : L’ancien président égyptien issu des Frères musulmans, rapporte l’Afp, est mort lundi après une audition au tribunal, au Caire. En détention depuis juillet 2013, l’ancien président a parlé hier devant un tribunal avant de s’effondrer, puis d’être emmené à l’hôpital où il est décédé. Selon l’afp, il a parlé pendant 20 mn, puis il s’est animé et s’est évanoui.
Le leader islamiste était emprisonné depuis sa destitution par l’armée, à l’été 2013. Il avait été jugé, renseigne la même source, dans plusieurs affaires dont un dossier d’espionnage pour l’Iran, le Qatar et des groupes militants comme le Hamas à Gaza.
Traduction arabe: Oustaz Mansour Sene
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