Yewwuleen N°589 du vendredi 11 juin 2021

Par Amadou Ly Diome 

1 – Polémique sur la mort d’un gardé-à-vue :Alors que les résultats de l’autopsie du corps de Abdou Faye, présumé complice de l’as de l’évasion Boy Djinné, confirment la thèse du suicide brandie par la police nationale, certaines organisations des droits de l’homme et la famille de la victime n’abondent pas dans le même sens. La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) continue d’estimer que c’est une « mort plus que suspecte qui nécessite l’ouverture immédiate d’une enquête par le Procureur de la République ». Pour sa part, la famille d’Abdou Faye, qui a tenu un point de presse, écarte catégoriquement la thèse du suicide et soutient que leur fils a été violenté.

2 – Grand rassemblement à la place de la Nation : Le M2D sera, ce vendredi, à la place de la Nation (ex-Obélisque) pour réclamer la libération des personnes encore en détention depuis les manifestations sanglantes de mars dernier. Ousmane Sonko, le président du Pastef a également sonné la mobilisation de ses partisans pour « ce grand rassemblement de la liberté »aux fins d’élargir « les otages ».

3 – Près de 1500 femmes violées par des rebelles : Selon une enquête réalisée par l’association « Touche pas à ma sœur », 1 416 femmes ont été violées, entre 1992 et 2010, entre la Casamance, la Guinée-Bissau et la Gambie par des rebelles.

4 – Les présumés complices de Boy Djinné inculpés :L’enquête sur l’évasion de Baye Modou Fall alias « Boy Djinné »a rendu ses premières conclusions. Trois gardes  pénitentiaires en faction au moment des faits, ainsi que ses deux complices présumés, Dame Sy et Cheikh Ndiaye, arrêtés à Missirah, ont tous été inculpés, et placés sous mandat de dépôt, hier, par le juge du 8ème cabinet d’instruction du Tribunal de Grande Instance de Dakar. 

5 – Douce peine pour une gifle retentissante :Le tribunal de Valence a statué, hier, sur l’affaire Damien Tarel, du nom de ce jeune homme de 28 ans qui a asséné une gifle au Président Emmanuel Macron lors d’une visite dans la Drôme. Jugé en comparution immédiate, il a été condamné à 18 mois de prison, dont 4 mois ferme pour violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique. Le parquet avait requis, pour sa part, une condamnation de 18 mois de prison ferme. La victime, le Président Macron a choisi, lui, de ne pas porter plainte.

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