Relativement aux affaires de pédophilie dans les daaras qui défraient actuellement
la chronique, l’ONG Jamra rappelle dans une note rendue publique, qu’un
scandale similaire fut naguère énergiquement dénoncé par ses soins, en avril
2009. Un scandale consécutif «à l’inconduite hautement répréhensible du
« maître coranique », S.A. Niang, confondu par une enquête de la
Gendarmerie dans une *triste affaire de pédophilie,* qui avait tenu en émoi les
populations du paisible village de Goulom (Daara Djolof), devenu pour la
circonstance tristement célèbre», précise Jamra.
Les camarades de Mame Matar Gueye indiquent toutefois que «le sommet de l’hypocrisie»
a été atteint, en décembre 2020, à travers un autre scandale sexuel ayant eu
pour théâtre la Commune de Ouakam, à l’actif d’un «maître coranique», qui ne
l’est que de nom, et qui profitait de l’immaturité et de la naïveté de ses «talibés»
(apprenants), pour abuser sexuellement d’eux, depuis… 1999!
Et de poursuivre : «Aujourd’hui,
l’opinion est à nouveau sous le choc suite aux pathétiques témoignages, ayant
fuité des Pv d’audition de la Police, de jeunes victimes d’un «oustaz» pervers
qui, sous couvert de sa fonction, ô combien respectable, profitait sans
vergogne de l’autorité morale qu’il est censée incarner vis-à-vis de ses jeunes
victimes, pour les pervertir».
Pour Jamra, il est temps que la « Fédération nationale des Associations des
Écoles Coraniques (FNAECS) », où un grand ami de JAMRA, l’éminent Oustaz
Adama Seck, a été récemment porté à la Vice-présidence, mette un terme, par une
purge énergique, aux frasques à répétition de ces usurpateurs qui ont infiltré
cette noble corporation pour donner libre-cours à leurs bas-instincts de pédophiles.